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  • Photo du rédacteurMaxime

Le phénix

L’hiver long et rude,

Sans aucune pitié,

De ses crocs lacèrent

Le ventre de ses proies.

L’espoir est mince.


Le froid envahit l’espace

Et l’univers se glace

Devant tant de haine.

L’espoir est mince.


Naît soudain à l’horizon,

Une lueur resplendissante.

C’est lui !

Il est revenu.

L’oiseau de feu,

Le vassal des misérables,

Les ailes déployées,

s’envole dans le ciel étoilé.

Son élégance éblouit.

La chaleur de ses flammes

Chasse les sbires hostiles

Du géant de glace.


Le phénix n’est pas de taille

Contre un ennemi aussi puissant.

Mais il n’est pas le seul

à tenter de ramener

l’harmonie sur la plaine.


Viendront la pluie

Et le fraisier.


Ainsi seulement,

Les tourments pourront exiler

Leur ennemi

une fois de plus.



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