La vieille morte
Se tient au milieu du silence
Cette vieille femme séduisante.
Une douleur secrète
se lit sur son visage ridé
D’un combat perdu d’avance.
Les envahisseurs
la dégustent en douceur.
Larves et autres insectes
Se délectent.
Alors ses vieilles branches s’ankylosent
Et ne font plus de bourgeons.
On peut croire
qu’il ne lui reste
que la mort !
Mais c’est faux.
Ses courbent séduisent
encore les gourmands
qui creusent de leur bec
dans son écorce parcheminé.
Les pics sous le charme
Tentent de soulager
le supplice de l’ancienne.
L’écho d’un cœur qui bat
Voyage sur la lande.
Le murmure de la vieille
Dans la couronne des arbres
Nous rappelle de suivre
le rythme du tambour
Dans la voix multiple
devant nous.
Il y a toujours de l’espoir.
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