L’hiver long et rude,
Sans aucune pitié,
De ses crocs lacèrent
Le ventre de ses proies.
L’espoir est mince.
Le froid envahit l’espace
Et l’univers se glace
Devant tant de haine.
L’espoir est mince.
Naît soudain à l’horizon,
Une lueur resplendissante.
C’est lui !
Il est revenu.
L’oiseau de feu,
Le vassal des misérables,
Les ailes déployées,
s’envole dans le ciel étoilé.
Son élégance éblouit.
La chaleur de ses flammes
Chasse les sbires hostiles
Du géant de glace.
Le phénix n’est pas de taille
Contre un ennemi aussi puissant.
Mais il n’est pas le seul
à tenter de ramener
l’harmonie sur la plaine.
Viendront la pluie
Et le fraisier.
Ainsi seulement,
Les tourments pourront exiler
Leur ennemi
une fois de plus.
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